Samedi 17 novembre 6 17 /11 /Nov 10:15

Le lapin? Quel drôle de titre! Non, non, rien à voir avec le rongeur d'un célèbre magazine.

Je vais simplement vous raconter l'histoire d'un beau lapin que l'on m'a posé.

Il y a un peu plus d'un mois, j'avais rendez-vous avec quelqu'un qui m'avait contacté courant août. Il s'était dit intéressé par une séance de bondage avec moi après avoir vu ce blog et lu mes différents posts. Après plusieurs discussions durant lesquels il me jaugeait afin de savoir s'il pouvait éventuellement me faire confiance (ce qui est tout à fait normal), nous décidâmes d'une date. Il devait venir sur Paris pour autre chose et profitait de l'occasion. Très bien. Nous nous mîmes d'accord pour que le soir j'aille le chercher à son hôtel, que l'on se fasse une première petite séance histoire de faire connaissance, puis éventuellement recommencer toute la journée du lendemain. Je posai donc une journée de congé pour cette date là et lui dit de m'appeler lorsqu'il serait à son hôtel le soir.

Comme vous l'avez compris, j'attends toujours le coup de fil.

C'est moins le fait que la séance ne se soit pas faite qui m'a mit en colère que le fait qu'il n'ai pas eut le respect de me prévenir de l'incapacité qu'il avait de venir ou, comme je le subodore, qu'il ne m'ai simplement pas dit qu'il avait peur et voulait annuler la séance. C'est une chose que j'aurais pu comprendre. Ce n'est pas simple de débarquer chez quelqu'un que l'on ne connaît pas pour se faire ligoter et être ainsi à la merci d'un étranger. On aurait simplement pu aller bouffer un morceau quelque part et faire connaissance. Mais non! Pas un mot, pas une explication. Rien!

Maintenant, la troisième explication est qu'il se soit simplement foutu de ma gueule. C'est la plus probable.

J'avais tout préparé pour une séance sympa. J'avais transformé mon intérieur en plateau de tournage. Mouais... Le terme est peut-être un peu exagéré. Disons que j'avais tendu des borgnoles noires un peu partout, installé de l'éclairage et mis en place deux caméras afin d'essayer de faire quelque chose de qualité.

Je me suis retrouvé comme un con, grand naïf que je suis, à attendre un mythomane.

Qu'à cela ne tienne, me suis-je dis! Puisque tout est en place, je vais transformer çà en séance de self bondage. Je vais m'appliquer à moi-même ce que je comptais lui faire et ainsi vous raconter le scénario prévu.

 

A l'arrivé, dans l'entrée, porte du salon fermée, lui expliquer qu'il portera toute la séance au minimum un bandeau sur les yeux sauf éventuellement dans la salle de bain, et encore. C'est en passant la porte d'entrée que la séance devait commencer. Par terre étaient déposés quelques accessoires afin qu'il s'équipe immédiatement, habillé tel qu'il l'était.

         

On voit par terre une paire de chaussures à talons hauts et à plate-forme, des bracelets et un collier de cuir, une cagoule en latex, un bandeau pour les yeux, des cadenas et des ... grelots. Oui, des grelots. On voit aussi un bâillon boule, mais c'était en fait une erreur de ma part.
Le but du jeu était qu'il s'équipe et s'entrave lui même. Moi, pendant ce temps là, je devais filmer. Il aurait donc commencé par les bracelets en cuir à mettre aux poignets et aux chevilles.

         

Ensuite, il se serait attaché les chevilles à l'aide d'un cadenas sans oublier d'y passer un grelot. Cà, c'est juste pour faire du bruit à la moindre agitation et ainsi accentuer la frustration de mouvement tout en rajoutant à l'humiliation d'être attaché.

   

C'est à ce moment là qu'il aurait changé de chaussures.

Ensuite, il aurait du enfiler la cagoule de latex. Elle est entièrement fermée à l'exception d'un petit trou au niveau de la bouche.

   

L'intérêt de cette cagoule, est qu'elle n'est pas trop serrée et le trou de la bouche étant assez petit, dès que l'on respire un peu fort la dépression crée des plis qui réduisent encore l'arrivée d'air lorsque qu'il ne l'empêchent pas carrément. Le latex étant assez fin, on distingue à travers les lueurs intenses comme les projecteurs par exemple. Pour être totalement dans le noir et ainsi perdre tout repère, il devait ajouter le bandeau par dessus. A partir de ce moment, il ne devait plus rien voir pendant un bout de temps. En fait, le bandeau par dessus c'est pour moi, qui dois pouvoir l'enlever rapidement pour me repérer pour les caméras. Lui, il l'aurait eu sous la cagoule.

   

Avant que les ergoteurs ne me fassent la remarque, il est tout à fait normal qu'à ce moment je n'aie plus les bracelets aux poignets. On y revient dans un instant.

Cagoule et bandeau en place, il est maintenant temps de mettre le collier.

Vous voyez que les bracelets sont accrochés au collier de chaque côté du cou. Avec un grelot bien entendu. Là, c'est moi qui les ai accroché d'avance, afin que ce soit plus pratique pour moi. En effet, non seulement je m'équipe, mais en plus je passe mon temps à me déséquiper pour changer la valeur de plan et les axes des caméras afin que cela ne soit pas trop ennuyant et donc à me rééquiper à nouveau. N'y voyant rien, et n'ayant personne pour éventuellement m'aider, c'est à chaque fois la galère de rattacher les menottes au collier. Là, je n'ai qu'à glisser mes poignets dedans.

Toujours est-il que le résultat devait être ma victime toute habillée "en civil", en talons hauts les chevilles attachées et les poignets fixés à un collier passé par dessus une cagoule en latex.

Le faire ensuite entrer dans le salon, seul puisque j'étais censé filmer. Eventuellement l'aider en le guidant par la parole. Un fois arrivé au milieu du salon, sous l'anneau, je l'aurais attaché au plafond par une sangle de cuir passée dans la boucle du milieu du collier.

   

L'idée était de le laisser là pendant un bon moment. J'avais prévu de me fumer une clope en l'admirant ainsi pendu par le cou au plafond. Je serais ensuite aller prendre une douche pour à mon tour m'habiller pour la séance. J'avais prévu une combinaison complète en lycra rouge avec le masque que je portais pour MIIB.

         

Il serait resté ainsi quelque chose comme trois quart d'heure. Un petit peu d'endurance pour commencer ne fait pas de mal d'autant que le bondage n'est pas très strict. La seul difficulté, est la respiration avec cette cagoule de latex. C'est pourquoi, le sachant, je lui aurais attaché les mains au collier afin qu'il ait accès au trou de la bouche.


Bon, maintenant je vais écrire au présent, comme si je décrivais quelque chose qui s'est passé. Le conditionel passé, même à la première forme, est pénible à la longue.

donc...

Une fois habillé, je reviens dans le salon, m'approche du sujet et lui détache les mains et les pieds. Je le laisse accroché par le collier au plafond. Je me fais caresser le corps afin qu'il sente avec ses doigts nus le lycra qui recouvre mon corps et puis il n'y a pas de mal à se faire faire du bien. Enfin je vais m'asseoir sur le canapé et lui dit de se déshabiller, ainsi debout accroché au plafond.

         

Suivant les vêtements qu'il portera, ce sera plus ou moins difficile. Normalement, il devra retirer les chaussures pour enlever le pantalon ainsi que ses chaussettes.

         

Les chaussures ayant une semelle épaisse de 5cm et des talons de 15cm, lorsqu'il les enlèvera il devra se mettre sur la pointe des pieds pour ne pas s'étrangler. Voire même sur un seul pied. Cela risque d'être amusant.

Il doit ensuite remettre ses chaussures, à l'aveugle bien sûr, en les cherchant et les redressant éventuellement du bout des pieds.

   

Pendant ce temps, je me lève et m'approche de lui pour le caresser alors de manière lascive de mes mains gantées de lycra. Cela me permet de voir la réaction de son sexe qui traduira son émoi éventuel. En tout état de cause, je lui referais enlever les chaussures après avoir raccourci un peu la sangle qui l'accroche au plafond.

   

C'est alors que je le fais se branler devant moi, accroché par le cou au plafond, sur la pointe des pieds afin de ne pas s'étrangler et en respirant comme il le peut.

         

Ensuite, le détacher du plafond et le faire aller à la salle de bain.

Dans l'entrée, lui demander s'il a besoin d'aller faire caca et si oui, le guider aux chiottes. Il le fera bien sûr devant moi. Il est là pour être humilié, non?
Dans la salle de bain, lui faire retirer les accessoires en cuir, c'est à dire les bracelets, chevillières et collier. Les chaussures aussi évidement ainsi que la cagoule. Il garde le bandeau. Lui faire toucher où sont la serviette, le gant de toilette, le savon etc... Il se douche en gardant le bandeau sur les yeux. L'engueuler s'il met de l'eau partout. Avant de se doucher, il doit s'administrer un vrai bon lavement avec le tuyau de la douche.

Pas d'image de moi pour la scène de la salle de bain, ce n'est pas d'un grand intérêt dramatique.


Par Anatole - Publié dans : anatole
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